Un rosier déniché en solde à Bricomarché en fin de saison, tenté à tout hasard pour remplir un des carrés devant le bureau. C’est un rosier buisson vigoureux, remontant et très parfumé, une très bonne affaire !
Il a montré des signes de faiblesse au bout d’une dizaine d’années et nous avons tenté quelques boutures pour conserver cette variété intéressante. Mission réussie, Ponderosa Koredan a été installé dans le labyrinthe et nous a gratifiés d’une fleur dès l’année de son installation en 2022. C’est une chance, car le rosier original semble ne pas repartir ce printemps.
printemps 2008
Rosier Gertrude Jekyll
Gertrude Jekyll (rosier anglais -D. Austin 1986)
Pour accompagner notre indomptable Laure Davoust, nous avons choisi ce rosier anglais aux fleurs très pleines, très parfumées également. C’est un petit grimpant, il complète très bien les troncs dénudés de son voisin qui part à l’assaut du premier étage.
Rosier New Dawn
New Dawn (hyb R. wichuraïana)
Acheté au début des années 2000, il a très vite couvert le mur d’entrée et faisait l’admiration des passants dans la rue. Il a commencé à partir à l’assaut de la façade nord du bâtiment à colombages et nous avons prolongé les fils pour agrandir son territoire. En revanche il n’a jamais été remontant, à peine une dizaine de roses ici ou là en été.
Depuis 2021 sa floraison est de moins en moins abondante et nous avons repéré beaucoup plus de bois mort qu’à l’accoutumée. Le décapage de l’allée avant le gravillonnage n’a sans doute pas amélioré les choses, malgré les précautions prises pour tenir la pelleteuse éloignée des racines l’été passé.
Nous verrons ce que nous réserve 2023 : de nombreuses branches mortes, peu de fleurs pour l’instant, mais plusieurs nouvelles pousses très vigoureuses qui pourraient assurer la relève ?
Rosier Thalia
Acheté en promotion sur un site Internet quand nous avons commencé à restaurer le presbytère, notre choix s’est porté sur ce rosier blanc grimpant qui portait le même nom que notre chienne, blanche elle aussi ! Au moins, nous n’allions pas oublier quand on nous poserait la question….
Thalia (hybride de R. multiflora)
Même si ce n’est pas un rosier ancien, il n’est pas remontant et presque pas parfumé ; en revanche ses petites roses simples attirent quantité de butineurs durant toute la floraison…. Les nombreuses branches abritent aussi des nids presque chaque année. Il est bien palissé, taillé après floraison assez sévèrement, c’est un rosier sain et vigoureux. Depuis plusieurs années, un bouquet de petites fleurs roses se détache de la masse blanche du rosier en fleurs, mais pas tous les ans au même endroit !
printemps 2008
Il a été à l’origine d’une aventure : en creusant le trou de plantation près de la porte d’entrée, nous avons été intrigués par une couche de galets qui semblaient bien rangés. Quelques sondages ici et là nous ont confirmé qu’il y avait certainement une calade enterrée sous quinze à vingt centimètres de terre. Nous nous sommes attelés à la tâche et brouette après brouette, avons mis au jour les petits galets bien positionnés le long de toute la façade sud. Nous avons aussi dégagé un chemin d’accès au bureau, et continué avec de gros galets rapportés pour la partie voiture entre portail et garage. Presque plus rien ne subsistait dans cette zone, largement bousculée par les travaux de raccordement d’eau notamment effectués par les précédents propriétaires.
2012
Rosier Laure Davoust
Laure Davoust (hybride de Rosa multiflora)
Un rosier ancien « familial », bouture d’un très vieux rosier installé au coin d’une maison de famille dans le Tarn. C’est un grimpant indomptable, la seule idée d’attacher une branche provoque son desséchement, il a absolument besoin de liberté !
Comme beaucoup de grimpants anciens, il n’est pas remontant, mais sa floraison est assez longue, ses très nombreux petits pompons vont du rose au mauve pâle jusqu’au presque blanc en fin de floraison. Son parfum est délicieux.