Un classique des rosiers buissons vigoureux, remontants et faciles à vivre. Il se développe chaque année un peu plus au pied de l’amélanchier et le printemps arrosé lui a été manifestement favorable. Il commence à fleurir seulement fin juin, mais de manière spectaculaire et tient également bien en vase.
Blush Noisette
Malgré son étiquette, nous avons un gros doute sur la nature de ce rosier, qui ne semble pas être non plus un rejet de greffe, car depuis des années, un églantier aurait largement couvert l’espace. Il produit quelques fleurs durant l’été ici et là…
Sa couleur convient bien à l’allée de rosiers, l’inconnu y est bien intégré.
Rosier Petite Pink Scotch
Rosier hybride de Wichuraïana
couvre sol vigoureux et coriace, il produit des pompons d’abord rose soutenu, plus rose plus pâle.
Rosier Suma
R. miniature (Japon)
vigoureux, épineux, c’est un super couvre sol qui produit de longues branches retombantes. Nous en avons déjà fait une bouture qui s’étale au bord du labyrinthe en plein soleil, le pied d’origine est maintenant un peu ombragé, mais ne semble pas en souffrir. Ses roses sont miniatures, rose pâle, très nombreuses le long des branches. Il n’est malheureusement pas parfumé.
Rosier Little White Pet
Un amour de petit rosier, avec des petites roses blanches adorables, au milieu de boutons roses. Il fait un très beau premier plan au massif de rosiers et en plus il sent très bon !
Rosier Jacques Cartier
Jacques Cartier (R. Portland)
Un grand classique des rosiers anciens remontants. Ses fleurs pleines ont un parfum délicieux. Il est maintenant bien installé et s’étale dans le massif.
Rosier Jens Munk
Jens Munk (hybride de R. rugosa)
Très épineux, ses fleurs rose clair sont assez ouvertes Il a commencé à s’installer et nous attendons qu’il forme un beau buisson.
Mauvaise nouvelle : il semble complètement sec ce printemps…
Finalement une grosse branche a repris vie ; compost et paillage devraient pouvoir le sauver. Il nous gratifie en effet d’une rose le 20 mai, quelques boutons devraient s’ouvrir bientôt.
Rosier de Provins
Rose de Provins (R. gallica officinalis)
Un rejet transplanté depuis un jardin familial, il est particulièrement traçant et doit être surveillé ! Il a une place près du bassin et dans la roseraie. Ses fleurs simples et odorantes attirent les butineurs, c’est un rosier sain et vigoureux, malheureusement non remontant comme de nombreux rosiers anciens.
Rosier Irene of Denmark
Irene of Denmark (R. polyantha)
Un rosier trouvé voilà une vingtaine d’années en solde de fin de saison dans une jardinerie : il a bien prospéré, produit de nombreuses branches longues et frêles, retombantes, très peu épineuses. Il n’est pas remontant, son feuillage luisant met bien en valeur les fleurs blanches plutôt petites.
Rosier de Gisèle
Rosier de Gisèle (R. gallique)
Un rosier gallique ancien, transmis par des cousins de ma grand-mère, qui l’avaient conservé depuis le jardin de leurs grands-parents communs… nous l’avons baptisé du prénom de cette cousine, elle aussi jardinière.
Il est assez traçant, non remontant et très épineux, mais on apprécie son parfum très suave et ses fleurs pleines et très colorées.
Dans le massif de rosiers qu’il tente d’envahir, il se mêle au rosier blanc Irene of Denmark, plus tardif, qui a du mal à garder sa place. Ce printemps, Jacques Cartier a pris de l’ampleur et ils se marient très bien, l’un plus foncé que l’autre, avec des formes de fleurs et de feuillages très proches. Ils fleurissent en décalé, Jacques Cartier arrivant en fin de floraison quand les premiers boutons de rosier de Gisèle éclosent.