Floraison du lotus

Belle surprise après une courte absence : le premier bouton de notre Nelumbo ‘Qinglinghonlian’ a bien grossi mais a attendu notre retour et le second a bien poussé. Nous en découvrons deux autres, encore cachés sous les feuilles. Après une visite à Latour Marliac, nous sommes d’autant plus impatients !

Et voilà qu’au matin du 14 juillet la fleur est ouverte, mais elle se referme dès les premières heures chaudes. Même observation le 15 juillet, puis deux pétales tombent et la fleur ne s’ouvre plus. Nous décidons de prendre une photo chaque matin pour observer l’évolution de ces magnifiques capricieuses.

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La plante ne semble pas aussi délicate que les fleurs, elle pousse bien et nous observons fin juillet l’arrivée d’un groupe de nouvelles feuilles accompagnées d’un bouton : ce sera la 5ème fleur si tout va bien, de quoi nous tenir en haleine jusqu’à la fin de l’été !

Une sixième et une dernière viendront animer la deuxième quinzaine d’août. Les capsules de graines sont aussi décoratives, passant du vert très clair au vert un peu plus soutenu avec des nuances de mauve autour des graines, avant de sécher.

Septembre sonne la fin avec le jaunissement des feuilles, qui finissent par brunir et se recroqueviller, nous les cueillons au fur et à mesure pour un bouquet sec original. La saison s’achève pour ces jolies aquatiques. Les racines vont passer l’hiver bien enterrées au fond de leur grand contenant.




Jeunes hirondelles au bassin

Depuis le 27 juin, j’ai remarqué à plusieurs reprises de jeunes hirondelles perchées sur les branches du merisier ou sur la structure à photophores près du bassin.

30 juin : observation plus « sérieuse » et approche pour photographier 5 juvéniles, stoïques et affamés sur leur perchoir. Ils sont ravitaillés régulièrement par leurs parents et disparaissent peu après 18 heures.

1er juillet : une première apparition dans la matinée, beaucoup d’allées et venues.

Vers midi, une dizaine de jeunes se partagent les branches basses du merisier et la structure métallique. Durant l’après-midi, les jeunes hirondelles semblent s’exercer au vol ou à la capture de nourriture, elles quittent leur perchoir à tour de rôle, mais sont toujours nourries régulièrement par des adultes.

Il semble effectivement que les jeunes quittent le nid dès qu’ils savent voler mais sont encore nourris une dizaine de jours et rentrent dormir dans le nid.

Inutile de dire combien je me régale de ces observations et suis heureuse que notre décoration pour la visite nocturne soit si bien utilisée.




Première floraison de la pivoine

Après deux années à jouer à cache-cache, nous admirons enfin les 6 boutons floraux produits cette année par cette rescapée des soldes de jardinerie. Elle avait jusqu’ici profité de notre absence pour faire éclore ses premiers boutons les années précédentes, la pluie avait fait le reste…

Son parfum est discret mais agréable, les étamines très fournies ne sont pas sans rappeler les fleurs du nénuphar blanc qui va bientôt faire son apparition dans le bassin à côté.

Et autre bonne surprise, malgré un certain nombre d’averses ces jours derniers, les fleurs tiennent bon, de quoi mer réconcilier avec les pivoines.




Rosier La Pérégrina

rosier hyb . de multiflora

Un rosier liane planté au pied du merisier, près du bassin : sa floraison unique est rose soutenu, il s’installe tranquillement mais sûrement. C’est un rosier issu de bouture, acheté petit au rosiériste de Talos, il a bien supporté deux étés chauds et secs avec juste un bon paillage. Il a produit de longues tiges ce printemps et bien fleuri, nul doute qu’il va « exploser » dans les prochaines années.




Rosier de Kazanlik

R. (x) damascena trigintipetala

Une bouture issue de la collection des Jardins du cap d’Arbon, ce rosier très ancien (connu depuis le 17ème siècle) non remontant a trouvé sa place près du tronc du juniperus à côté du bassin. Il deviendra à terme un grand buisson, ses fleurs roses, assez grandes et chiffonnées, comptent trente pétales (d’où sa dénomination de trigintipetala).

Il est originaire de Bulgarie, où on l’utilise pour la production d’huile essentielle. Il s’appelle d’ailleurs Ölrose en allemand, son parfum est très puissant et remarquable.




Rosier Léda

Léda (R. Damas)

Une bouture issue de la collection des Jardins du cap d’Arbon, ce rosier ancien très parfumé a trouvé sa place près du tronc du juniperus à côté du bassin. Très rustique, il a supporté sans souci son premier été 2022 en pleine terre, avec force paillage mais très peu d’arrosage.

La floraison s’annonce bien plus abondante, on apprécie le contraste entre les boutons rose foncé et les roses blanches, au bord parfois souligné de rose. C’est un rosier très parfumé.




Rosier Louise Bugnet

Louise Bugnet (hyb. R. rugosa)

Un petit rosier buisson à floraison remontante, blanche, parfumée. Il a été installé dans le nouvel espacé dégagé par le junipérus près du bassin en 2022. Il a bien survécu à son premier été caniculaire malgré peu d’arrosage.




Rosier buisson à fleurs simples

un cadeau arrivé avec une de nos premières commandes de plantes, nous avons égaré l’étiquette….

C’est un rosier buisson vigoureux, non remontant. Ses fleurs simples sont rose soutenu, il illumine le grand bosquet qui sépare le coin « maison » du reste du jardin. Il est bien vigoureux, sans exigences, mais sans parfum.




Rosier Bermuda Kathleen

Bermuda Kathleen (R. chinensis)

Un grand rosier buisson pour arrière-plan dans un massif, très florifère et bien remontant. Il a été planté pour « habiller » le tronc du tamaris, mais ce dernier ne semble pas s’acclimater et le rosier vit sa vie en solo. Il produit de petites roses chiffonnées rose assez pâle.




Rosier Hermosa

Rosa chinensis

Grand rosier buisson, assez remontant, idéal pour l’arrière d’un massif.

Il se retrouve un peu coincé entre buddléias, cardon et poncirus, mais les roses quand même font leur trou…