Le bassin

Un de nos premiers gros chantiers, avec des pelles et des pioches, quelques bras musclés….

L’objectif est d’atteindre 1 m de profondeur dans une partie du bassin pour permettre aux poissons de bien passer l’hiver. Au-delà de 40-50 cm, nous atteignons la couche de galets et décidons de modifier les plans initiaux : le bassin sera hors sol, délimité par un muret d’une quarantaine de centimètres. Le travail devient plus raisonnable, d’autant que des zones de différentes profondeur sont étagées pour accueillir des plantes aquatiques selon leurs besoins.

Les gros galets sortis au cours des travaux sont utilisés pour une rocaille sur l’un des côtés, des iris, des érigerons, une acanthe… y trouvent leur place.

Au fil des années, le juniperus déjà imposant s’étale gentiment mais sûrement, il doit être taillé chaque année pour ne pas faire trop d’ombre sur le bassin. Un arbousier et des graminées remplacent peu à peu les iris.

Gros travaux en octobre 2021 : la bâche a vieilli, les parties exposées au soleil se fendillent, nous craignons pour l’étanchéité de l’ensemble.

Nous programmons un week-end d’octobre avec nos enfants pour le vider entièrement (beaucoup d’eau et pas mal de vase), évacuer les poissons (ce qui n’est pas une mince affaire !!!), poser un géotextile de protection, une bâche en EPDM plus solide et remplir à nouveau. Les poissons n’ont pas souffert de leur bref séjour dans la réserve d’eau de l’entrée, leur repêchage n’a pas été beaucoup plus aisé…

Nous utilisons notre réserve d’eau enterrée de 3000 litres qui permet d’atteindre un niveau d’eau correct, la pluie fait le reste durant l’hiver.

Pour permettre l’accès sur les quatre côtés, le junipérus a dû être sévèrement taillé. Elisabeth avait toujours rêvé de l’éliminer, c’était l’occasion de changer complètement cet espace du jardin. Ses branches torturées sont conservées en sculpture naturelle et l’espace libéré par ce géant vert va accueillir de nouveaux arbustes et petits arbres.

Transformation de l’auvent

Les portes, fenêtres, palettes…. entreposées par les bricoleurs sous le auvent sont employées à la construction d’une grande cabane à outils et réserve de bois.
Il est décidé de végétaliser le toit, en utilisant des boîtiers d’ordinateurs hors d’usage qui permettront de déplacer les plantes, d’en ajouter….
Malheureusement l’été 2022 n’a guère été propice à cette implantation, seuls les griffes de sorcières, des mini-iris et des opuntias ont résisté.

et un nouveau crépi au printemps suivant (mars 2023)

Juin 2024 : les plantes grandissent bien, tant autour de la « sculpture-juniperus » avec l’érable peau de serpent, le buddléia rampant déjà fleuri…. que côté galets. Le tétrapanax notamment nous offre des feuilles gigantesque et donne un air exotique au bassin, les aloès ne sont pas en reste.

Réaménagement du toit de la cabane janvier/février 2025 :

les bacs réalisés à partir de carcasses d’ordinateurs n’ont pas remporté l’adhésion, la plupart des plantes n’ont pas résisté….

Les plus robustes, comme les opuntias, sont transférés dans des contenants en bois plus esthétiques, les iris nains, griffes de sorcière et autres sedums sont plantés directement sur le toit dans un substrat de terre améliorée.

Nicolas propose de compartimenter avec des fagots de rameaux, de miscanthus, des bûches, pour éviter le glissement de la terre. C’est une nouvelle expérimentation.
Nous planterons au fur et à mesure des trouvailles, des boutures attendent aussi des jours moins froids pour venir compléter l’ensemble.

vue d’ensemble fin mars 2025

Les plantes aquatiques

Outre un grand nénuphar blanc (planté à 80 cm de profondeur) et un petit nénuphar rose soutenu « Château Rouge », prolifèrent pontédéries, thalia, menthe, faux-papyrus…

Sur le pourtour moins profond, un plantain d’eau, une salicaire et un lis des cafres ont été ajoutés lors du changement de la bâche.

Printemps 2023 : l’envie d’un lotus après un premier échec cuisant au tout début de la construction du bassin nous revient et une visite au jardin de Latour Marliac fin mars nous incite à adopter ‘Zhong Guo Hong Shanghai’ ; cette fois-ci il sera planté dans un grand conteneur indépendant. (Voir la floraison)

Pour faire bonne mesure, le bricoleur imagine trois bacs de différentes tailles pour accueillir aussi un nénuphar miniature ‘Odorata Exquiqita’ (variété ancienne à feuilles ver foncé et fleurs odorantes au-dessus de l’eau) ainsi qu’un canna glauca ‘Erebus’.

Les parties aériennes seront crépies et un cadre de bois viendra couvrir chaque bac.

Le bassin nouvelle version pour les Rendez-Vous aux Jardins (3-4 juin 2023)

Et le 13 juillet, une première fleur de nénuphar ouverte et des boutons de lotus prometteurs.

Le nouveau massif autour du juniperus

  • arbre à miel
  • buddleia ‘Black Knight’
  • sumac de Virginie (rejet spontané d’un sumac disparu)
  • troènes communs (spontanés)
  • gingko biloba ‘Beijin Gold’
  • gingko biloba « Mariken »
  • camélia champêtre à petites feuilles
  • tilleul de Henry
  • lespedeza
  • quelques rosiers : Léda, rose de Kazanlik, Louise Bugnet, Bermuda Kathleen, La Pérégrina
  • des viburnum : suspensum, harryanum, plicatum ‘Kilimandjaro Sunrise’
  • céanothe rampant
  • buddleia nain ‘Dreaming lavender’ (Hinebud1)
  • érable à peau de serpent (acer conspicuum) ‘Red Flamingo’ planté en juin 2023
  • poivriers de Tasmanie (mâle et femelle) ajoutés au printemps 2024

Le nouveau massif rejoint les premiers « arbustes de séparation » plantés à notre arrivée : éléagnus, althéa blanc, rosier « cadeau », nandina domestica, weigélia, (tamaris définitivement mort en 2024), althéa rose et plaqueminier. Le céanothe d’été a été prolongé plusieurs années, mais a finalement séché à la fin de l’été 2024 et a été coupé.