- Blush Noisette
Malgré son étiquette, nous avons un gros doute sur la nature de ce rosier, qui ne semble pas être non plus un rejet de greffe, car depuis des années, un églantier aurait largement couvert l’espace. Il produit quelques fleurs durant l’été ici et là…
Sa couleur convient bien à l’allée de rosiers, l’inconnu y est bien intégré.
- Le rosier « Mutabilis »
Nous avons réussi deux boutures de ce rosier données par des amis, l’une grimpe sur le toit des toilettes sèches dans le labyrinthe, l’autre marque un des angles de l’hexagone. La structure qui le supporte a dû être réancrée plusieurs fois, il devient assez imposant et présente maintenant un bonne prise au vent .
Ce sont des rosiers sans souci, à floraison quasi continuelle, vigoureux mais pas trop imposants.
Les roses, assez petites et simples, varient de l’abricot au rose soutenu, ce qui donne un joli effet. C’est avec ce rosier que nous avons découvert la famille des rosiers chinensis, nous en avons adopté plusieurs par la suite.
- Les rosiers de la clôture
Nous avons parsemé le grillage de quelques rosiers, des boutures glanées ici et là, qui n’ont pas vraiment trouvé leur place ou dont nous ne sommes pas vraiment « convaincus ».
Le rosier de Podensac
Le petit jardin de la petite maison que nous avons louée à Pondensac durant deux ans avait plusieurs rosiers, tous de grands buissons, qui nous fournissaient des bouquets du printemps jusqu’aux gelées. Celui-ci était de loin mon préféré, pour sa couleur et son parfum.
Il ne s’est jamais bien adapté à son nouvel emplacement, mais ses quelques roses nous rappellent de bons souvenirs et sont toujours aussi parfumées.
Le rosier d’Eric
Le rosier d’origine trône près de le terrasse de la maison de famille du Tarn, il est encore plus chétif dans notre jardin, avec de longues branches sans beaucoup de feuillage. Il n’est pas parfumé et ne produit pas beaucoup de roses. Sa disparition ne serait pas une perte immense… mais il s’accroche.
Le rosier du prunier
Je ne me rappelle plus comment il est arrivé là ni d’où il vient… Après avoir végété durant des années, il a « explosé » et produit de longues branches souples que nous essayons de palisser pour permettre le passage. Il est bien parfumé, mais à floraison unique.
- Rosier Bermuda Kathleen
Un grand rosier buisson pour arrière-plan dans un massif, très florifère et bien remontant. Il a été planté pour « habiller » le tronc du tamaris, mais ce dernier ne semble pas s’acclimater et le rosier vit sa vie en solo. Il produit de petites roses chiffonnées rose assez pâle.
- Rosier buisson à fleurs simples
un cadeau arrivé avec une de nos premières commandes de plantes, nous avons égaré l’étiquette….
C’est un rosier buisson vigoureux, non remontant. Ses fleurs simples sont rose soutenu, il illumine le grand bosquet qui sépare le coin « maison » du reste du jardin. Il est bien vigoureux, sans exigences, mais sans parfum.
- Rosier C’est le Pompon
rosier hyb R. moschata Suite aux travaux effectués à l’angle de la chapelle Saint Genest en août 2022, le coin a été un peu malmené, nous avons dû déplacer l’hydrangea serrata Oamacha et le calucanthus, qui n’ont malheureusement pas supporté l’été torride après le déménagement…..
Ce rosier fait partie des plantes choisies pour habiller le nouveau mur, c’est un petit grimpant à floraison remontante et parfumée, d’un rose assez soutenu. Planté durant l’hiver, il nous a déjà gratifiés de deux petites grappes de fleurs fin juin, nous avons fabriqué une échelle pour conduire ses futures tiges.
- Rosier Cécile Brunner
R. chinensis Un rosier particulièrement bien remontant et parfumé, les petites roses rose pâle sont très chiffonnées et rassemblées sur les branches assez frêles, peu propices à faire des bouquets.
Nous pensions acheter la version grimpante du rosier, c’est manifestement la version buisson qui habille un pilier de la terrasse vers le patio.
Il est à portée de main pour couper les roses fanées au fur et à mesure, les nouveaux boutons floraux ne tardent jamais à prendre la suite.
- Rosier Dart’s Defender
Dart’s defender (hyb R.nitida et rugosa) Ce rosier a été choisi après une visite à Provins fin septembre où nous avions apprécié plusieurs rosiers portant de magnifiques cynorhodons. Il marque une des entrées du potager.
C’est un rosier très vigoureux, avec un feuillage sain et de gros fruits après sa floraison rose soutenu. Il a tendance à vouloir coloniser le potager.
- Rosier de Banks rose
hyb R. banksiae Quasiment obligatoire dans un patio andalou, au même titre que la fontaine, un mur couvert d’un rosier de Banks : nous avons découvert ces rosiers en Andalousie, ils étaient fleuris début avril et nous n’avons pas tout de suite identifié ces grimpantes comme des rosiers, tant les minuscules petits pompons jaune très clair si précoces nous évoquaient plutôt des plantes exotiques comme les bougainvillées assez présents également.
Gros problème pour notre patio, je n’aime pas le jaune et sauf médicinale ou plante taillée avant floraison comme les santolines par exemple, toute plante à floraison jaune est proscrite au jardin. Nous avons cherché un autre rosier pour couvrir le côté qui isole le patio du jardin : nous avons commencé par un grimpant vigoureux, Albéric Barbier. Super vigoureux, il a recouvert la quasi totalité de la surface dès sa première année, mais ses fleurs blanc ivoire en théorie étaient vraiment jaune pâle… Nous avons réalisé qu’il existe des rosiers de Banks en version blanche : plusieurs essais ont été infructueux et finalement nous avons trouvé un Banks rose soutenu, un peu remontant, qui s’installe gentiment. Ses fleurs sont plus grosses que les « originales », mais on ne peut pas tout avoir !
Pleine floraison en mai - Rosier de Castillon
Une découverte en passant dans le village de Castillon de Saint Martory l’hiver dernier : un rosier buisson en pleine floraison en hiver. Je n’ai pas pu m’empêcher de voler une petite bouture pour tenter le coup. Elle a bien repris, a même fait une petite rose en fin d’été.
Le petit pot a été planté devant la chapelle cet hiver, le feuillage n’a pas disparu, il est très sain et abondant. Dès mars plusieurs boutons sont formés… la première rose a attendu fin avril, bientôt suivie de plusieurs autres.
6 mai 2023 - Rosier de Gisèle
Rosier de Gisèle (R. gallique) Un rosier gallique ancien, transmis par des cousins de ma grand-mère, qui l’avaient conservé depuis le jardin de leurs grands-parents communs… nous l’avons baptisé du prénom de cette cousine, elle aussi jardinière.
Il est assez traçant, non remontant et très épineux, mais on apprécie son parfum très suave et ses fleurs pleines et très colorées.
Dans le massif de rosiers qu’il tente d’envahir, il se mêle au rosier blanc Irene of Denmark, plus tardif, qui a du mal à garder sa place. Ce printemps, Jacques Cartier a pris de l’ampleur et ils se marient très bien, l’un plus foncé que l’autre, avec des formes de fleurs et de feuillages très proches. Ils fleurissent en décalé, Jacques Cartier arrivant en fin de floraison quand les premiers boutons de rosier de Gisèle éclosent.
- Rosier de Kazanlik
R. (x) damascena trigintipetala Une bouture issue de la collection des Jardins du cap d’Arbon, ce rosier très ancien (connu depuis le 17ème siècle) non remontant a trouvé sa place près du tronc du juniperus à côté du bassin. Il deviendra à terme un grand buisson, ses fleurs roses, assez grandes et chiffonnées, comptent trente pétales (d’où sa dénomination de trigintipetala).
Il est originaire de Bulgarie, où on l’utilise pour la production d’huile essentielle. Il s’appelle d’ailleurs Ölrose en allemand, son parfum est très puissant et remarquable.
- Rosier de Provins
Rose de Provins (R. gallica officinalis) Un rejet transplanté depuis un jardin familial, il est particulièrement traçant et doit être surveillé ! Il a une place près du bassin et dans la roseraie. Ses fleurs simples et odorantes attirent les butineurs, c’est un rosier sain et vigoureux, malheureusement non remontant comme de nombreux rosiers anciens.
- Rosier Débutante
Un rosier surprise (erreur sur la marchandise dans la commande de Fifi sur la Volière), très épineux et vigoureux, à floraison remontante et plutôt tardive (à partir de fin juin), il a été déménagé après sa première floraison dans l’allée des rosiers blancs et a trouvé une place dans le labyrinthe, sur une structure qui n’attendait que lui. Le printemps 2023 bien arrosé a favorisé l’apparition de plusieurs branches vigoureuses.
- Rosier Fifi sur la volière
Rosier hybride R. Wichuraïana
Un rosier plein de péripéties : nous l’avons découvert lors d’une visite de jardin en Xaintrie début octobre 2020, où nous faisions un petit séjour généalogique. Sous la pluie battante qui nous a accompagnés pendant ces vacances, nous avons repéré ce rosier, grand buisson ou petit grimpant, tout fleuri, blanc de surcroît. Il avait une étiquette et son nom nous a donné encore plus envie : Fifi sur la volière !! Nous avons appris par la suite qu’il s’agissait d’un rosier de hasard, repéré par un pépiniériste dans les années 1980, qui porte aussi le nom de « Souvenir d’Angélique ».
Nous l’avons commandé comme cadeau de Noël et installé dans l’allée de rosiers, côté sud, où nous avions un espace libre. Il a vite poussé et nous a même gratifiés de quelques roses en fin d’été. Mais surprise : rose très soutenu ! Le rosiériste a identifié cette intruse comme « Débutante« , les deux variétés étant installées l’une à côté de l’autre dans sa pépinière.
Un nouvel exemplaire de Fifi a donc été commandé et planté l’automne suivant, sa première fleur a confirmé la variété (l’intruse a été replantée dans le labyrinthe).
Nous aurions dû faire une photo de cette rose blanche, car nous ne sommes pas au bout de nos surprises et le mystère s’épaissit : deux bouquets de roses apparaissent fin juin 2023, rose soutenu à nouveau !!! qui ressemblent étrangement à Débutante, en pleine floraison en même temps dans la labyrinthe…..
- Rosier Gentle Hermione
rosier anglais David Austin Un rosier surprise soldé en fin de saison, commandé avec quelques plantes de berge au printemps 2023, installé à une entrée du labyrinthe avec Swany : c’est un classique des rosiers anglais, sa première rose d’un rose chair pâle est bien parfumée.
Le début d’été bien arrosé est favorable à sa bonne installation, le buisson pousse bien et plusieurs roses s’épanouissent fin juillet.
- Rosier Gertrude Jekyll
Gertrude Jekyll (rosier anglais -D. Austin 1986) Pour accompagner notre indomptable Laure Davoust, nous avons choisi ce rosier anglais aux fleurs très pleines, très parfumées également. C’est un petit grimpant, il complète très bien les troncs dénudés de son voisin qui part à l’assaut du premier étage.
- Rosier Glamis Castle
Glamis Castle (rosier anglais – David Austin) Petit buisson de roses blanches bien pleines, il fleurit un peu en début de saison, mais n’arrive pas à s’installer correctement. Nous l’avons déplacé, sans plus de succès… Lui aussi avait été choisi pour sn nom, en souvenir d’un voyage en Ecosse.
- Rosier grimpant ancien
Ce rosier grimpant sûrement très ancien, non remontant, à minuscules roses blanches et minuscules cynorhodons, faisait l’objet de notre admiration quand nous le voyions en fleurs chaque printemps devant le presbytère de Saint Martory. Un jour, nous avons remarqué le perron nu et un énorme tas de branches. Nous avons récupéré un tronc avec une énorme racine à tout hasard, installé le tout dans une grosse poubelle et attendu le printemps.
Les rosiers sont des plantes très résistantes, celui-ci en est un bon exemple, il a survécu au sauvetage et a été replanté l’automne suivant pour constituer un deuxième « mur » du patio. Son feuillage est bien persistant.
Inutile de préciser qu’il est vigoureux et nécessite taille et rattachage chaque année. Il émet de longues branches peu épineuses.
Il a très vite rejoint Guirlande d’amour à l’angle du patio et de l’allée de rosiers, dont les fleurs sont à peine plus grande que les siennes.
- Rosier Guirlande d’amour
Guirlande d’amour (hybride de R. moschata – obtention Louis Lens) Petit rosier grimpant, nous l’avons intégré à l’allée de rosiers, entre les deux arches « historiques », il isole le patio.
Il a mis plusieurs années à s’installer, et s’est finalement bien développé : ses petits pompons blancs sont très abondants au printemps. Il nous gratifie d’une seconde floraison en milieu ou fin d’été, relativement abondante également. Son feuillage est bien fourni.
- Rosier Hermosa
Rosa chinensis Grand rosier buisson, assez remontant, idéal pour l’arrière d’un massif.
Il se retrouve un peu coincé entre buddléias, cardon et poncirus, mais les roses quand même font leur trou…
- Rosier Hyde Hall
Rosier anglais, obtention David Austin (2004) Il forme un buisson assez haut (1.50 m environ), sain et sans problème, à floraison bien remontante. Les roses sont rose moyen avec des nuances de saumon, légèrement parfumées.
- Rosier Irene of Denmark
Irene of Denmark (R. polyantha) Un rosier trouvé voilà une vingtaine d’années en solde de fin de saison dans une jardinerie : il a bien prospéré, produit de nombreuses branches longues et frêles, retombantes, très peu épineuses. Il n’est pas remontant, son feuillage luisant met bien en valeur les fleurs blanches plutôt petites.
- Rosier Jacques Cartier
Jacques Cartier (R. Portland) Un grand classique des rosiers anciens remontants. Ses fleurs pleines ont un parfum délicieux. Il est maintenant bien installé et s’étale dans le massif.
- Rosier Jens Munk
Jens Munk (hybride de R. rugosa) Très épineux, ses fleurs rose clair sont assez ouvertes Il a commencé à s’installer et nous attendons qu’il forme un beau buisson.
Mauvaise nouvelle : il semble complètement sec ce printemps…
Finalement une grosse branche a repris vie ; compost et paillage devraient pouvoir le sauver. Il nous gratifie en effet d’une rose le 20 mai, quelques boutons devraient s’ouvrir bientôt.
- Rosier La Pérégrina
rosier hyb . de multiflora Un rosier liane planté au pied du merisier, près du bassin : sa floraison unique est rose soutenu, il s’installe tranquillement mais sûrement. C’est un rosier issu de bouture, acheté petit au rosiériste de Talos, il a bien supporté deux étés chauds et secs avec juste un bon paillage. Il a produit de longues tiges ce printemps et bien fleuri, nul doute qu’il va « exploser » dans les prochaines années.
- Rosier Laure Davoust
Laure Davoust (hybride de Rosa multiflora) Un rosier ancien « familial », bouture d’un très vieux rosier installé au coin d’une maison de famille dans le Tarn. C’est un grimpant indomptable, la seule idée d’attacher une branche provoque son desséchement, il a absolument besoin de liberté !
Comme beaucoup de grimpants anciens, il n’est pas remontant, mais sa floraison est assez longue, ses très nombreux petits pompons vont du rose au mauve pâle jusqu’au presque blanc en fin de floraison. Son parfum est délicieux.
- Rosier Léda
Léda (R. Damas) Une bouture issue de la collection des Jardins du cap d’Arbon, ce rosier ancien très parfumé a trouvé sa place près du tronc du juniperus à côté du bassin. Très rustique, il a supporté sans souci son premier été 2022 en pleine terre, avec force paillage mais très peu d’arrosage.
La floraison s’annonce bien plus abondante, on apprécie le contraste entre les boutons rose foncé et les roses blanches, au bord parfois souligné de rose. C’est un rosier très parfumé.
- Rosier Little White Pet
Little White Pet (hyb. de R. sempervirens) Un amour de petit rosier, avec des petites roses blanches adorables, au milieu de boutons roses. Il fait un très beau premier plan au massif de rosiers et en plus il sent très bon !
- Rosier Louise Bugnet
Louise Bugnet (hyb. R. rugosa) Un petit rosier buisson à floraison remontante, blanche, parfumée. Il a été installé dans le nouvel espacé dégagé par le junipérus près du bassin en 2022. Il a bien survécu à son premier été caniculaire malgré peu d’arrosage.
- Rosier Madame Alfred Carrière
Madame Alfred Carrière (R. Noisette) Un de mes rosiers préférés au jardin, l’un des premiers installés aussi. L’allée de rosiers a été l’un des premiers projets : nous avons planté deux arches avec deux rosiers de la même variété sur chacune. Madame Alfred Carrière a constitué la première arche.
Le rosier est vigoureux, n’accepte pas très bien le palissage et nous devons couper chaque année quantité de bois mort.
Sa floraison est spectaculaire au printemps, il refleurit ensuite moins abondamment mais presque sans interruption jusqu’aux gelées. Les roses sont très parfumées, d’un blanc rosé très doux.
L’un des deux rosiers est mort voilà plusieurs années et a été remplacé par un autre grimpant moins vigoureux, Trésor de Thorigny.
- Rosier New Dawn
New Dawn (hyb R. wichuraïana) Acheté au début des années 2000, il a très vite couvert le mur d’entrée et faisait l’admiration des passants dans la rue. Il a commencé à partir à l’assaut de la façade nord du bâtiment à colombages et nous avons prolongé les fils pour agrandir son territoire. En revanche il n’a jamais été remontant, à peine une dizaine de roses ici ou là en été.
Depuis 2021 sa floraison est de moins en moins abondante et nous avons repéré beaucoup plus de bois mort qu’à l’accoutumée. Le décapage de l’allée avant le gravillonnage n’a sans doute pas amélioré les choses, malgré les précautions prises pour tenir la pelleteuse éloignée des racines l’été passé.
Nous verrons ce que nous réserve 2023 : de nombreuses branches mortes, peu de fleurs pour l’instant, mais plusieurs nouvelles pousses très vigoureuses qui pourraient assurer la relève ?
- Rosier Petite Pink Scotch
Rosier hybride de Wichuraïana
couvre sol vigoureux et coriace, il produit des pompons d’abord rose soutenu, plus rose plus pâle.
- Rosier Ponderosa Koredan
Ponderosa Koredan (R. floribunda) Un rosier déniché en solde à Bricomarché en fin de saison, tenté à tout hasard pour remplir un des carrés devant le bureau. C’est un rosier buisson vigoureux, remontant et très parfumé, une très bonne affaire !
Il a montré des signes de faiblesse au bout d’une dizaine d’années et nous avons tenté quelques boutures pour conserver cette variété intéressante. Mission réussie, Ponderosa Koredan a été installé dans le labyrinthe et nous a gratifiés d’une fleur dès l’année de son installation en 2022. C’est une chance, car le rosier original semble ne pas repartir ce printemps.
printemps 2008 - Rosier R. x mariae-graebnerae
Ce n’est pas le nom qui nous a séduits ! Nous cherchions des rosiers à fruits décoratifs, après une visite à Provins fin septembre où nous avions apprécié plusieurs rosiers très beaux à cette grâce à leurs cynorhodons. Il marque une des entrées du potager.
Ce rosier est très vigoureux, il permet de faire de nombreux cadeaux pour qui ne craint pas les épines, ses fruits sont assez gros et sont un attrait supplémentaire en automne. La floraison est unique, de roses simples à belles étamines pour attirer les butineurs.
- Rosier Rose de Rescht
rosier Portland Un classique rosier ancien remontant, très parfumé. Un ami nous a fourni une bouture, elle s’est développée très rapidement.
Il dégage une impression de robustesse avec ses tiges robustes qui restent bien dressés, et son feuillage abondant, vert assez foncé.
L’exposition mi-ombre au labyrinthe semble lui convenir parfaitement.
- Rosier Roxburghii plena
C’est un rosier étonnant, extrêmement épineux, jusqu’à ses boutons floraux qui rappellent une bogue de châtaigne, les Anglais le nomment d’ailleurs ‘Chestnust rose’, j’ai aussi parfois trouvé le nom de rose châtaigne pour le caractériser. Son parfum est très agréable.
C’est un buisson très vigoureux, florifère et remontant. Notre exemplaire est issu d’une bouture des Jardins du Cap d’Arbon, très vite installée.
- Rosier rugosa
nous avons deux exemplaires de ces « rosiers d’autoroute » dans le massif du liquidambar : ils sont indestructibles, mais à floraison unique. L’un porte des fleurs simples, l’autre des fleurs doubles, tous les deux ont de très gros cynorhodons, décoratifs et comestibles.
- Rosier rugosa blanc
Ce rosier a connu des mésaventures dans notre jardin : il a été planté dans le massif des bambous jaunes alors qu’ils n’étaient pas encore trop opulents, sa vigueur nous semblait pouvoir s’accommoder de ces voisins envahissants. Nous avons dû nous rendre à l’évidence, rien ne peut cohabiter avec ces géants gourmands.
Déplanté in extremis, il a rejoint la plate-bande voisine au milieu des poiriers, le long du labyrinthe. Il a eu du mal à reprendre le dessus et a végété plusieurs saisons, il semble que 2023 signe une certaine renaissance, avec plusieurs belles fleurs début mai.
A suivre pour le caractère remontant….
- Rosier Scentimental
Scentimental (R. floribunda) Ce rosier a résisté plusieurs années dans un pot sur une terrasse, nous l’avons récupéré et installé en pleine terre : c’est maintenant un buisson (environ 1.60 m), sain et vigoureux, à floraison remontante.
Les roses bicolores et bien parfumées font de jolis bouquets.
- Rosier Sister Elizabeth
Sister Elizabeth (Rosier anglais, obtention David Austin) Dans la recherche de rosiers pour transformer la plate-bande qui longe le muret près de la chapelle, les critères remontant, parfumé, blanc ou rose pastel, laissaient de très nombreuses possibilités : le nom a été décisif pour une Elizabeth de plus au jardin !
Le rosier a mis du temps à s’installer et n’a eu qu’une floraison printanière pendant plusieurs années. Depuis 2022, très belle année pour tous les rosiers du jardin, il a refleuri abondamment et a animé le massif. Nous l’avons planté un peu trop en retrait pour profiter complètement de son parfum.
Seul bémol, le feuillage n’est pas très fourni, peut-être ses conditions de vie sont-elles trop spartiates ? Ou la sauge voisine trop envahissante ?
- Rosier Sophie’s Perpetual
R. chinensis Un rosier buisson pas très grand, remontant, bien adapté pour un massif.
Il fleurit assez tôt dans la saison.
- Rosier Suma
R. miniature (Japon)
vigoureux, épineux, c’est un super couvre sol qui produit de longues branches retombantes. Nous en avons déjà fait une bouture qui s’étale au bord du labyrinthe en plein soleil, le pied d’origine est maintenant un peu ombragé, mais ne semble pas en souffrir. Ses roses sont miniatures, rose pâle, très nombreuses le long des branches. Il n’est malheureusement pas parfumé.
- Rosier Swany
rosier Polyantha Un rosier surprise soldé en fin de saison, commandé avec quelques plantes de berge au printemps 2023, installé à une entrée du labyrinthe (avec Gentle Hermione) : il doit devenir un petit buisson, ses feuilles brillantes et sa toute première rose sont de bonne augure.
L’été bien arrosé lui semble favorable, il refleurit généreusement fin juillet.
- Rosier Thalia
Acheté en promotion sur un site Internet quand nous avons commencé à restaurer le presbytère, notre choix s’est porté sur ce rosier blanc grimpant qui portait le même nom que notre chienne, blanche elle aussi ! Au moins, nous n’allions pas oublier quand on nous poserait la question….
Thalia (hybride de R. multiflora) Même si ce n’est pas un rosier ancien, il n’est pas remontant et presque pas parfumé ; en revanche ses petites roses simples attirent quantité de butineurs durant toute la floraison…. Les nombreuses branches abritent aussi des nids presque chaque année. Il est bien palissé, taillé après floraison assez sévèrement, c’est un rosier sain et vigoureux. Depuis plusieurs années, un bouquet de petites fleurs roses se détache de la masse blanche du rosier en fleurs, mais pas tous les ans au même endroit !
printemps 2008 Il a été à l’origine d’une aventure : en creusant le trou de plantation près de la porte d’entrée, nous avons été intrigués par une couche de galets qui semblaient bien rangés. Quelques sondages ici et là nous ont confirmé qu’il y avait certainement une calade enterrée sous quinze à vingt centimètres de terre. Nous nous sommes attelés à la tâche et brouette après brouette, avons mis au jour les petits galets bien positionnés le long de toute la façade sud. Nous avons aussi dégagé un chemin d’accès au bureau, et continué avec de gros galets rapportés pour la partie voiture entre portail et garage. Presque plus rien ne subsistait dans cette zone, largement bousculée par les travaux de raccordement d’eau notamment effectués par les précédents propriétaires.
2012 - Rosier The Fairy
rosier Polyantha Un classique des rosiers buissons vigoureux, remontants et faciles à vivre. Il se développe chaque année un peu plus au pied de l’amélanchier et le printemps arrosé lui a été manifestement favorable. Il commence à fleurir seulement fin juin, mais de manière spectaculaire et tient également bien en vase.
- Rosier Trésor de Thorigny
Trésor de Thorigny (hybride R. thé) Une très heureuse suggestion de la roseraie de Talos, il s’est très bien intégré dans l’allée de rosiers blancs. Contrairement à Madame Alfred Carrière, il accepte le palissage assez volontiers, ses petits pompons blancs sont très parfumés et il refleurit en cours de saison.
- Rosier Winchester Cathedral
Winchester Cathedral (Rosier anglais, obtention David Austin) Encore un rosier choisi pour son nom : nous cherchions un rosier pas trop grand, à fleurs blanches pour fleurir un des carrés du cloître, près de la chapelle, il s’est imposé !
Il reste assez chétif, fleurit assez tôt au printemps, le terrain ou l’emplacement ne semblent pas lui convenir. Son feuillage est parfois taché de rouille, sans doute a-t-il trop d’ombre ?
Le parfum des roses est très agréable.
- Rosiers du potager
Deux rosiers étaient plantés au bord de la terrasse à notre arrivée, nous les avons déplacés pour marquer l’entrée du potager.
Un grand buisson bicolore :
Il est très parfumé et remontant, plutôt vigoureux. Ses roses tiennent bien en vase.
Un petit buisson discret :
Ce rosier est très malingre, deux ou trois branches au plus poussent chaque année, pour remplacer le bois mort. Il semble toujours chétif, avec un feuillage clairsemé et peu de roses.
Les fleurs blanc rosé restent longtemps en boutons, semblent hésiter à s’épanouir et se fanent très rapidement. Leur parfum est très agréable. Nous avons généralement une seconde floraison.